WhatsApp a nommé un “officier des plaintes” pour aider à freiner la propagation de fausses nouvelles sur sa plateforme en Inde.
Le pays est le plus grand marché de WhatsApp, avec plus de 200 millions d’utilisateurs, et où l’application de messagerie a été liée à une série de lynchages.
Selon le Press Trust of India sur NDTV, WhatsApp a répondu aux demandes du gouvernement d’arrêter la diffusion de fausses informations sur son service en nommant un responsable des plaintes pour répondre aux préoccupations.
Dans un communiqué, WhatsApp a nommé Komal Lahiri pour le rôle. Mme Lahiri est basée aux États-Unis et est actuellement directrice principale des opérations client mondiales et de la localisation au siège social de Facebook à Menlo Park, en Californie.
“Pour contacter l’agent des griefs, veuillez envoyer un e-mail avec votre plainte ou préoccupation et signer avec une signature électronique”, lit-on dans une déclaration de WhatsApp.
Alphr a contacté WhatsApp pour obtenir des commentaires sur la nouvelle position et si cela crée un précédent pour l’application dans d’autres pays. On ne sait pas non plus comment WhatsApp traitera les préoccupations envoyées à Mme Lahiri et quelles mesures seront prises si des signalements graves sont signalés.
La nomination d’un responsable des plaintes est la dernière initiative de l’entreprise pour lutter contre les fausses nouvelles en Inde. Suite à plusieurs massacres dans le pays et à un avertissement du gouvernement selon lequel l’entreprise s’exposerait à des poursuites judiciaires si elle restait un “spectateur muet”, WhatsApp a fixé en juillet une limite au transfert de messages.
En Inde, cette limite est encore plus plafonnée que dans d’autres territoires, un seul utilisateur ne pouvant transmettre un message qu’à cinq autres.
Bien que rien n’empêche l’un de ces utilisateurs de transférer des messages à cinq autres, WhatsApp a déclaré que l’objectif était de réduire la fréquence des messages transférés.
WhatsApp a également investi dans des publicités dans les journaux détaillant comment les utilisateurs peuvent repérer la désinformation sur sa plateforme. Les infographies dans les publicités incluent « interroger les informations qui vous dérangent », « vérifier attentivement les photos dans les messages » et « utiliser d’autres sources ».